samedi 4 mars 2017

Courts en couleurs

Peut-être n'y avez-vous pas prêté attention: depuis Valley of stars jusqu'à Cyrano avant-hier, les films dont j'ai parlé ces derniers temps utilisent fortement la couleur. Je les ai en fait vus lors d'un Festival de mon association autour de ce thème. Avant de parler d'un dernier demain, je tiens à citer aussi les courts ajoutés à notre programme...

Azurite
Court-métrage français de Maud Garnier (2014)

Sans aller jusqu'à nous dépayser totalement, ce film de 25 minutes nous ramène dans un passé, auprès d'un vieux peintre malade. Assisté par sa fille Salomé, ce dernier préfère prendre un apprenti garçon que de lui passer la main, en lui confiant - enfin ! - les secrets de fabrication de son bleu. Ce film de femme est-il une oeuvre féministe ? Peut-être. Maud Garnier donne à ses images des allures de tableau: ce qu'elle nous donne à voir est très beau. La réalisatrice oeuvre, dit-on, pour écrire un long consacré... aux femmes peintres !

Toutes les couleurs de la nuit
Court-métrage français d'Éléonore Berrubé (2016)

Je ne suis pas tout à fait sûr d'avoir tout compris à ces 16 minutes nocturnes et mystérieuses. Il est question de deux jeunes femmes. Elles sont visiblement proches, peut-être amies, sans doute soeurs. Elles vident une maison - une autre femme (leur mère ?) a disparu. Cela m'a intrigué, mais pas passionné. Les images de la nuit corse sont belles, objectivement, mais elles n'ont pas suffi à m'émouvoir. Dommage ! Je reste avec l'impression d'être passé à côté. Pas d'écho particulier sur ce que la jeune réalisatrice peut préparer désormais... 

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Un dernier mot pour compléter l'anecdote...
Toujours lors de mon festival associatif, j'ai revu - et présenté - Pierrot le fou et La forêt de Mogari. L'impératrice Yang Kwei Fei m'aura servi de préambule quelques jours auparavant. Et j'ai laissé passer Cris et chuchotements (Ingmar Bergman / 1972) en clôture...

2 commentaires:

Pascale a dit…

Ah ces fameux courts qu'on ne peut voir que dans des festivals !!!
C'est dommage il y a de pures pépites...
Et des choses délirantes oú l'auteur semble se regarder le nombril sans se préoccuper qu'on y comprenne quoi que ce soit.

J'aimerais que revienne le temps du court avant le long au lieu d'un quart d'heure de pub indigeste voire indigente. Le fond du fond actuellement étant celle pour le parfum poison... j'en ai des envies de meurtre.

Martin a dit…

C'est vrai que les courts se font rares sur nos écrans cinéma.
Même avec mon association, nous n'en diffusons que très peu. C'est dire.

Je suis d'accord avec toi: ça vaudrait cent fois mieux que les pubs !