samedi 12 avril 2014

Israël encore

Vous l'aurez constaté: le Festival du film israélien dont je vous parle depuis quelques jours met à son programme des films très récents. Ce n'est pas tout: quand la lumière s'éteint, les organisateurs proposent systématiquement un court-métrage. Une façon pour eux d'encourager et de révéler quelques nouveaux talents. Le format court serait en effet privilégié, ici comme là-bas, par de jeunes cinéastes. Les deux films que j'ai vus dataient, sauf erreur, de l'année dernière. Leur durée respective: 18 minutes pour le premier, 10 pour le second.

Si j'ai bien compris, Yael Nahome est issue de l'une des 17 (!) écoles de cinéma du pays. J'ai découvert et pu apprécier son Man, girl, dog. Parce que l'animal qu'elle promène lui échappe et file entre les rayons d'un supermarché, une jeune femme s'y retrouve coincée une nuit entière, en seule présence d'un des vendeurs. Trois cambrioleurs idiots s'ajoutent alors au trio homme / fille / chien. L'intrigue parle vaguement d'intolérance, à l'égard des femmes ou des étrangers. J'aurai appris que des Russes vivaient en Israël - un des huit millions d'habitants environ, si j'en crois Wikipedia. Du point de vue cinématographique, cela dit, le programme était sympa. Sans plus.

A knock on the door nous a été présenté comme le seul court indépendant de cinq semaines de Festival. Il fallait juste comprendre que son réalisateur, Eliran Elya, l'a adressé au comité de sélection sans être appuyé par un quelconque organisme de formation. L'histoire de son petit film: un vieil écrivain malade voit s'installer chez lui un homme armé d'un revolver. Menacé, il est sommé d'inventer une histoire pour son visiteur. Problème: il est interrompu par d'autres inconnus, en exigeant une aussi et... de la même façon. Pas très emballé par le résultat, j'ai noté que ce programme adapte un texte d'Etgar Keret, déjà présent dans mon index des réalisateurs.

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